Autrefois, tu étais un royaume, un vaste empire.
Dans ton royaume, il y avait une diversité des peuples et des langues.
Tu étais, et tu l’es encore aujourd’hui munis d’une richesse inouïe.
Ta terre est féconde, elle est source de production.
Elle donne naissance au diamant, au coltan, au zinc, au cuivre, à l’uranium, à l’or, à l’argent, etc.
Hélas, l’avenir nous démontrera que tu ne pourras pas, totalement jouir des fruits de tes entrailles.
Un jour, un homme décida que tu lui appartenais en faisant de toi sa propriété personnelle.
Tu n’as pas eu le temps de riposter, que tu étais déjà entre ses mains.
Tu ne pouvais que subir les violences, le mépris, le déni, et l’indifférence de tes détracteurs.
Ils te puisaient à tous les niveaux : mentalement, économiquement, politiquement.
Si tu répliquais, c’était ton sang qui coulait.
Alors tu étais à leur merci.
La terreur régnait dans ton cœur, ton corps épuisait de mauvais traitements, ainsi la douleur psychologique était profonde.
En voyant ta peine, on te prit des mains de cet homme, afin de te remettre à quelqu’un d’autre.
Mais tu étais toujours sous l’emprise de tes détracteurs.
Ils ne voulaient pas te rendre ta liberté.
En te rendant ta liberté, tu les surpasserais de peur de te voir avancer ils t’enchaînent.
Venu prôner l’amour, tout à basculer à la haine.
Certaines prises de conscience, se réveillent et revendiquent les droits pour le peuple.
Peu à peu tu tends vers ta liberté.
Mais à quel prix ?
Il faudra attendre le 30 juin 1960, pour s’accaparer de cette liberté tant attendue.
Il y a eu des successions d’hommes et jusqu’à aujourd’hui, personne n’est à ta hauteur.
Ils n’ont pas vu en toi ta beauté, ta richesse, ton potentiel.
Car eux-mêmes issus de toi, ils ne t’aiment pas.
Encore une fois tu subis, cette fois ci ce n’est pas toi contre eux, mais toi contre toi-même.
On te dépouille de toute dignité.
On te viole chaque jour.
Tu ne profites aucunement de toutes ces merveilles que Dieu a mis en toi.
Tu es juste spectateur, de toutes ses choses qui t’appartiennent.
Quand est-ce que tu réveilleras et diras stop à ce cauchemar ?
Tu as le droit de vivre.
Tu as le droit de profiter de tes ressources.
Tu as le droit de t’exprimer.
Tu as le droit d’aimer, d’être aimé, bien plus de t’aimer en retour.
Peut-être qu’on te l’a jamais dit, alors moi je commence.
Tu es grand et fort.
Tu es sage et loyal.
Tu es triomphant et amour.
Tu es joyeux et puissant.
SK💋