J’aurai aimé être ce mur, pour ne plus rien ressentir. On m’a dit de mettre des mots sur ce que je ressens, lâcher prise, comment le faire lorsque le cœur est déjà atteint ?
Rentrer en soi même afin de mettre des mots sur ce que l’on ressent, quelle difficulté ! Les sanglots traduisent ce que le cœur ne peut dire.
Écrire pour atténuer la douleur, mes pages sont témoins de mon désespoir et mon stylo me console. Un jour le soleil rayonne, un autre jour la nuit dure une éternité. Le plus accablant c’est de se sentir seul, entouré de personnes qui voient qu’à travers nos lèvres où se dépose nos sourires, et non nos yeux qui abritent nos larmes.
Mes émotions sont semblables à des Montagnes Russes, sensations de peur et, d’amusement. J’aurai aimé leur dicter la conduite à avoir, mais on ne peut tout contrôler. Les émotions sont spontanées ça vient, ça part sans notre consentement.
J’ai beau regarder devant moi, mais mon regard est toujours fixé derrière, à cet instant tout me réapparaît. Telles des scènes qu’on ne peut mettre sur pause, car elles jouent sans cesse dans ma tête. Ces mêmes mains qui lui tenaient si fort, sont les mêmes mais qui doivent y renoncer. Le laisser partir pour aller de l’avant, telle est ma devise.
Autrefois nos cœurs étaient comme deux aimants, à la vue de l’autre ont s’unissaient. Mes sentiments avaient atteint leur paroxysme, car mon cœur ne pouvait se séparer du tiens.
Dorénavant il n’y aura plus de nous, mais « elle » et « lui », notre histoire se conjuguera au passé, car elle ne peut se faire au futur.
« J’étais la musique mais tu avais les oreilles coupées » Milk and Honey
SK💋